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Les signes symptomatiques que vous êtes en pleine errance vocationnelle

Dans cet article, nous allons explorer les signes révélateurs d'une errance vocationnelle, ces moments où l'on se sent perdu, désorienté et insatisfait de sa vie professionnelle.


Selon une étude récente menée par l'INSEE, près de 50% des actifs français envisagent une reconversion professionnelle, témoignant ainsi d'un profond malaise et d'un besoin de changement.


Mais comment savoir si l'on traverse une simple période de doute ou si l'on est véritablement en quête de sa vocation ? Quels sont les signaux d'alerte qui doivent nous pousser à faire le point sur notre parcours et nos aspirations profondes ?

Un sentiment de stagnation et de frustration grandissant au travail

Commençons par dissiper une idée reçue : l'errance vocationnelle n'est pas uniquement l'apanage des jeunes diplômés ou des personnes en début de carrière. Elle peut survenir à tout âge, y compris chez des professionnels expérimentés qui, en apparence, ont réussi leur vie professionnelle.


Le premier signe d'une errance vocationnelle est souvent un sentiment diffus de stagnation et de frustration qui s'installe progressivement dans notre quotidien professionnel. Nous avons l'impression de tourner en rond, de ne plus apprendre ni progresser, comme si nous avions atteint un plateau. Les tâches qui nous incombent nous paraissent de plus en plus routinières, dénuées de sens et de défis stimulants. Nous accomplissons notre travail machinalement, sans enthousiasme ni créativité, en ayant parfois l'impression de gâcher notre potentiel.


Cette frustration peut être exacerbée par un décalage croissant entre nos aspirations profondes et la réalité de notre métier. Peut-être avions-nous, au départ, choisi cette voie par passion, par vocation, avec l'espoir de nous épanouir et de contribuer à un projet qui nous tenait à cœur. Mais au fil du temps, nous réalisons que nos missions ne sont pas à la hauteur de nos attentes, que nos valeurs ne sont pas en adéquation avec celles de notre entreprise, ou que nos talents ne sont pas pleinement exploités.


Pensez à Marie Curie, cette brillante scientifique qui, après avoir obtenu son diplôme de physique, s'est retrouvée cantonnée à un poste d'enseignante sous-payé, bien en deçà de ses compétences. Sa frustration grandissante l'a poussée à tout quitter pour se consacrer à sa véritable passion, la recherche, devenant ainsi la première femme à recevoir un prix Nobel. Son exemple illustre bien comment un sentiment de stagnation peut être le moteur d'une quête vocationnelle.

Une remise en question identitaire profonde : "Qui suis-je vraiment ?"

Au-delà de la sphère professionnelle, l'errance vocationnelle s'accompagne souvent d'une remise en question identitaire profonde. Nous nous interrogeons sur qui nous sommes vraiment, sur ce qui nous définit en tant qu'individu, au-delà de notre métier et de nos réalisations.


Cette quête de soi peut être déclenchée par différents événements : un burnout, un licenciement, une mutation, un deuil, une séparation... Autant de moments charnières qui nous poussent à reconsidérer notre trajectoire et à nous demander si nous sommes réellement en phase avec nos aspirations profondes.


Nous prenons alors conscience que notre identité ne se résume pas à notre CV ou à notre titre professionnel. Nous sommes bien plus que cela : des êtres uniques, dotés de talents, de valeurs, de rêves qui nous sont propres et qui ne demandent qu'à s'exprimer. Cette prise de conscience peut être vertigineuse, car elle nous oblige à remettre en question tout ce que nous pensions savoir sur nous-mêmes et sur ce qui donne un sens à notre vie.


Imaginez un instant que vous soyez un avocat renommé, au sommet de votre carrière, mais que chaque matin, vous vous réveillez avec un sentiment de vide et d'imposture. Vous réalisez que plaider des affaires ne vous passionne plus, que vous avez perdu de vue vos idéaux de justice et d'équité. Vous vous demandez alors : "Qui suis-je vraiment, au-delà de cette image d'avocat brillant ? Quelles sont mes véritables aspirations ? Suis-je en train de passer à côté de ma vraie nature ?"


C'est précisément ce type de questionnement existentiel qui caractérise une errance vocationnelle. Nous prenons conscience que notre identité profonde ne coïncide plus avec notre identité professionnelle, et qu'il est temps de se reconnecter avec notre "moi" authentique.

La perte de sens et de motivation : le signe d'un décalage entre valeurs personnelles et réalité professionnelle

Un autre signe révélateur d'une errance vocationnelle est la perte progressive de sens et de motivation dans notre travail. Nous avons l'impression de ne plus savoir pourquoi nous faisons ce que nous faisons, de ne plus adhérer aux valeurs et aux objectifs de notre entreprise.


Ce décalage entre nos aspirations profondes et notre réalité professionnelle peut engendrer un sentiment de désengagement, voire de cynisme. Nous accomplissons nos tâches par obligation, sans y mettre du cœur, en ayant parfois l'impression de trahir nos principes. Nous regardons l'horloge toutes les cinq minutes, en attendant impatiemment la fin de la journée.


Prenons l'exemple d'un responsable marketing qui, au fil des années, a gravi les échelons jusqu'à occuper un poste à haute responsabilité. Mais un jour, il réalise que les valeurs de son entreprise - la rentabilité à tout prix, la course effrénée à la consommation - entrent en contradiction avec ses convictions écologiques et éthiques. Il a l'impression de contribuer à un système qu'il réprouve, de ne plus être en phase avec lui-même. Cette prise de conscience peut être le début d'une quête vocationnelle, d'une recherche d'un métier plus en accord avec ses valeurs.

L'insatisfaction chronique malgré les changements de poste ou d'entreprise

Parfois, l'errance vocationnelle se manifeste par une insatisfaction chronique, qui persiste malgré nos tentatives pour changer de poste, de service ou même d'entreprise. Nous avons beau essayer de nouvelles missions, de nouveaux environnements de travail, nous retombons toujours dans les mêmes travers, les mêmes frustrations.


C'est le signe que le problème est plus profond, qu'il ne se situe pas uniquement au niveau de notre job actuel mais qu'il touche à notre orientation professionnelle dans son ensemble. Nous avons peut-être choisi un métier qui ne nous correspond pas, qui ne fait pas vibrer notre corde sensible, et tous les changements cosmétiques du monde n'y changeront rien.


Imaginez une infirmière qui, malgré sa vocation initiale pour le soin, ne supporte plus les conditions de travail à l'hôpital. Elle décide de changer de service, puis d'établissement, en espérant retrouver sa motivation. Mais à chaque fois, elle se heurte aux mêmes difficultés : le manque de temps pour échanger avec les patients, la pression administrative, le stress permanent. Elle finit par se demander si le problème ne vient pas du métier lui-même, si elle ne s'est pas trompée de voie.


Cette insatisfaction récurrente est souvent le signe qu'il est temps de faire un pas de côté, de reconsidérer notre trajectoire professionnelle dans son ensemble, plutôt que de changer indéfiniment les détails.

Le besoin vital de se reconnecter à ses aspirations profondes

Au cœur de l'errance vocationnelle, il y a souvent un besoin vital de se reconnecter à ses aspirations profondes, à ce qui nous fait vibrer et nous donne envie de nous lever le matin. Nous avons soif d'un métier qui ait du sens, qui soit en phase avec nos valeurs et nos talents, qui nous permette de nous épanouir et de contribuer positivement au monde.


Cette quête de sens peut être déclenchée par un événement marquant, comme une crise existentielle, un burnout ou un deuil, qui nous pousse à reconsidérer nos priorités et à nous demander ce qui compte vraiment pour nous. Mais elle peut aussi être le fruit d'une lente maturation, d'une prise de conscience progressive que notre vie professionnelle ne nous satisfait plus.


Le philosophe Howard Thurman disait : "Ne vous demandez pas ce dont le monde a besoin. Demandez-vous ce qui vous anime et allez le faire. Car ce dont le monde a besoin, c'est de gens animés." Cette citation résume bien l'enjeu d'une quête vocationnelle : il s'agit de retrouver ce qui nous anime, ce qui donne un sens à notre existence, au-delà des considérations matérielles ou des attentes sociales.


Se reconnecter à ses aspirations profondes, c'est aussi oser rêver, se projeter dans un avenir professionnel qui nous ressemble et nous stimule. C'est se donner le droit d'imaginer une vie où notre travail serait en harmonie avec notre identité, nos valeurs et nos passions.

Le bilan de compétences personnalisé : une étape clé pour se réaligner avec sa vocation

Face à ces différents signes d'errance vocationnelle, il est crucial de prendre du recul et de faire le point sur son parcours et ses aspirations. C'est là que le bilan de compétences personnalisé intervient comme une étape clé pour se réaligner avec sa vocation.


En cette année 2024, dans un monde du travail en pleine mutation, marqué par l'incertitude et les reconversions professionnelles, le bilan de compétences est devenu un incontournable pour tous ceux qui souhaitent donner un nouveau souffle à leur carrière. Il offre un espace privilégié pour se poser les bonnes questions, explorer ses motivations profondes et identifier ses talents uniques.


Mais attention, pour être réellement efficace, le bilan de compétences doit être personnalisé et sur-mesure, adapté à la singularité de chaque parcours et de chaque personnalité. Car nous sommes tous uniques, avec des aspirations, des valeurs et des compétences qui nous sont propres. Un bilan standardisé, qui nous ferait entrer dans des cases, risquerait de passer à côté de notre véritable identité professionnelle.


Chez Excellart, nous proposons justement un Bilan d'Excellence qui va encore plus loin que les bilans de compétences classiques, grâce à un outil de connaissance de soi qui n'enferme dans aucune case et qui permet d'identifier notre zone de génie unique et irremplaçable.


En définitive, l'errance vocationnelle n'est pas une fatalité, mais une invitation à se questionner, à se réinventer et à oser tracer sa propre voie. C'est un cheminement personnel, parfois sinueux et déstabilisant, mais qui peut déboucher sur une vie professionnelle plus épanouissante et plus authentique.


Alors, si vous vous reconnaissez dans ces signes d'errance vocationnelle, n'ayez pas peur de faire une pause, de vous poser les bonnes questions et d'explorer de nouvelles pistes. Faites confiance à votre petite voix intérieure, à cette part de vous qui aspire à un métier en phase avec votre identité profonde.

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